mardi 2 décembre 2008

Jansénisme et marketing, pour une autre valorisation de sa thèse...

Ce titre est un petit clin d'œil au brillant ouvrage de Monique Cottret, "Jansénisme et Lumières, pour un autre XVIIIe siècle" (1998).
Jansénisme et marketing, donc... une association étrange et surprenante, qui (je l'espère) aiguise la curiosité de mes lecteurs ! Pourquoi faire un billet associant ces deux notions si éloignées l'une de l'autre ?

Tout simplement parce que, depuis maintenant un mois et demi, je travaille dans le marketing. Les nécessités de la vie étant ce qu'elles sont, et me trouvant de facto un peu "hors-course" pour une carrière universitaire, j'ai cherché longtemps du travail et me suis trouvée, un peu par hasard (je vous passe les détails), embauchée comme assistante marketing dans une PME toulousaine spécialisée dans le matériel informatique.

Mais alors, quel rapport avec le jansénisme, me direz-vous avec raison ?

Et bien, aussi curieux que cela puisse paraître, mes (longues) études d'histoire, et tout spécialement mes recherches, et encore plus nettement les méthodologies que je mets en œuvre dans ma thèse, me sont utiles dans mon nouvel emploi et me permettent d'être à l'aise dans ce travail en réduisant largement la période d'adaptation et d'apprentissage du métier.

J'explique un peu ce que je fais lors de mon travail : il s'agit de définir quel peut être le marché que mon entreprise peut atteindre. Elle se dirige vers un nouveau service, encore peu développé, et cherche à toucher des clients (principalement ce qu'on appelle des "grands comptes", c'est-à-dire de très grosses entreprises, ou des entreprises très dynamiques dans notre secteur, i.e l'informatique).

Pour cela, il faut prospecter, analyser les prospections, définir les secteurs à potentiel, adapter ensuite le discours à chaque secteur, et repartir dans une prospection plus fine.
Or, dans mon travail de recherche sur les réseaux jansénistes (j'en ai déjà parlé dans ce blog), mon travail a été de faire des sondages sur les jansénistes (chercher où ils peuvent être), anayser les particularités de chaque type de mini-réseau, définir les principaux types de réseaux, adapter ma recherche à chaque type, et repartir ensuite dans une recherche plus fine, adaptée et systématique, de chaque type de réseau.

Vous voyez le rapport ? En fait, prospecter dans les archives à la recherche des jansénistes, ou prospecter des clients dans un service de marketing, finalement ça n'est pas très différent. Juste une petite différence de discours, un objet différent. Et puis là, je parle à mon sujet, j'interroge les potentiels clients, au lieu de lire les archives.

Quand je passais mes journées aux archives nationales, faisant des sondages dans les cartons d'archives de notaires, repérant des indices de "jansénistes", puis épluchant systématiquement les études semblant être des "nids" à jansénistes, finalement je faisais la même chose qu'aujourd'hui.

De même que j'ai parfois dû explorer des réseaux jansénistes que je ne soupçonnais pas, de même je découvre aujourd'hui des secteurs auxquels personne n'avait jamais pensé s'attaquer dans mon entreprise.

Et puis il y a, au-delà de la prospection et de la définition du marché, tout un travail d'analyse et de vision globale de l'entreprise, de son fonctionnement, de ses potentialités. Chercher en permanence à avoir une vision d'ensemble à la fois du marché et de ce qu'on peut faire pour le toucher. Tout comme, il y a quelques temps, je cherchais à avoir une vision d'ensemble de mes réseaux jansénistes, je cherchais quels étaient les liens entre les gens, je cherchais comment les relier, adapter mes méthodes aux réalités de mes archives.

Je trouve énormément de points communs entre mon travail actuel et mes années de recherche universitaire. Apparemment, ma responsable trouve également que j'ai un état d'esprit qui correspond bien. Elle m'a interrogé sur ma thèse, m'en a fait parler longuement. Elle a compris, plus vite que bien des historiens ou autres littéraires, les tenants et aboutissants de mon travail. En a compris les points communs avec un travail de marketing. Jamais je ne me serais attendue à cela.

Quant à mon patron, autodidacte pur et dur mais à l'esprit profondément curieux et ouvert, il trouve cela très cocasse d'avoir une historienne au service marketing, et je lui suis extrêmement reconnaissante de me faire confiance pour assurer ce métier, alors que je n'ai absolument aucune qualification académique pour le faire.

Bon, revenons sur terre : ce n'est qu'un CDD pour l'instant. Une embauche plus durable dépend certes de mon travail, mais aussi de logiques financières qui ne sont pas de mon ressort. Quoiqu'il en soit, que je reste dans cette entreprise ou que je sois obligée de la quitter dans quelques mois, j'en tirerai la conclusion qu'on peut très bien travailler dans un secteur très éloigné de sa formation à partir du moment où on peut remettre en action des modes de pensée appris et pratiqués ailleurs.
J'aurai aussi abandonné quelques préjugés bien universitaires et bien littéraires vis-à-vis du marketing. Je voyais cela comme un gadget un peu malsain et artificiel, je me rends compte que c'est une discipline intelligente et stimulante, et bien plus profonde que je ne le pensais.

Une carrière dans le marketing ? Pourquoi pas. Il faut tout de même que je prenne le temps de finir ma thèse, et je regrette que les journées ne fassent que 24 heures... mais je la terminerai.



Un peu d'humour pour finir...
(photo-montage trouvé sur un forum Ubuntu, comme quoi on sait rire aussi chez les geeks ;-)

20 commentaires:

Anonyme a dit…

Pas sûr d'avoir bien compris: les jésuites sont pas intéressés par le matériel informatique, c'est ça ?
;-)
Bon courage en tout cas...

Serein a dit…

c'est presque ça... En fait, c'est un peu comme s'il fallait que je convertisse une mission de Jésuites portugais en partance pour la Chine (au XVIIe siècle, of course) qu'ils feraient mieux de devenir Solitaires à Port-Royal des Champs.

Le tout en me débrouillant pour qu'ils soient absolument persuadés que l'idée vient d'eux et que ça a toujours été leur finalité, bien sûr... :D

Apollon a dit…

ça fait plaisir à lire.

Serein a dit…

Merci Apollon.

Ce billet est aussi (un peu) un appel à l'ouverture des entreprises vers les universitaires... oui on peut faire des études littéraires et s'insérer dans l'entreprise, c'est possible !

Apollon a dit…

Et c'est d'ailleurs ce qui se fait ailleurs qu'en France : par exemple au Royaume-Uni l'orientation n'est pas aussi importante, n'importe quel cursus vous permet de faire n'importe quoi après. Ce sont les notes et les appréciations qui vont compter.

En fait c'est en France qu'on a fait du diplôme une vache sacrée sans lequel on croit pouvoir ne rien faire, et qui vous oriente définitivement dans une discipline, ou une voie de garage.

Serein a dit…

Il faut dire effectivement qu'on a un sérieux problème de connexion fac / monde du travail en France...

- Dans les universités, l'entreprise est vue comme le Mal (pour des raisons politiques essentiellement) et absolument rien n'est fait pour que les étudiants fassent autre chose que passer des concours d'enseignement.

- Dans les entreprises, j'ai l'impression qu'il n'y a que les écoles de commerce, d'ingénieurs, BTS et IUT qui comptent, les étudiants en fac sont vus comme des intellos perdus dans leurs bouquins.

- Et à l'ANPE c'est la Bérézina, les conseillers sont incapables de faire leur boulot (ma conseillère ne voyait que baby-sitter ou femme de ménage comme boulot à me proposer... après un DEA d'histoire ça fait un peu mal).

Bref, c'est pas gagné...

Archie a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Archie a dit…

Donc si je résume ce que tu racontes, farfouiller dans les bibliothèques et les réseaux pour des travaux de recherche universitaire sur un sujet quelconque, c'est un peu pareil que farfouiller dans les réseaux à la recherche de nouveaux clients pour ton entreprise. Nous somme donc bien d'accord : le jansénisme n'a bien strictement rien à voir, même de très loin, avec le marketing. Tu sais que tu m'as presque fait peur là ? {{clin}}.

Serein a dit…

Sois rassuré et ne nous fais pas une attaque, Archie : non, bien sûr, le jansénisme n'a strictement aucun rapport avec le marketing, et tu as bien compris mon billet.

En revanche j'ai l'impression d'avoir tapé dans le mille pour le titre ! {{clin}}

Anonyme a dit…

Le titre de ton billet est un hommage à un ouvrage ? Zut, moi qui croyais que c'était un nouveau courant du Jansénisme (comme chez les Verts, avec les désormais célèbres Jansénisme et Wikipéholisme grave, Jansénisme et Bistro, et le plus connu : Jansénisme et Wikiconcours).

Serein a dit…

Si tu veux des jansénisme et..., j'ai en stock :
- Jansénisme et Révolution (colloque en 1989)
- Jansénisme et prêt à intérêt (livre de René Taveneaux, 1977)
- Jansénisme et Paris (la thèse de Marie-Josée Michel, ma directrice de thèse)
- (le) Jansénisme et les origines de la déchristianisation (livre de Léo Hamon, 1987)
- Jansénisme et politique (toujours René Taveneaux, 1965)
- Jansénisme et puritanisme (colloque de 2001)

Et je peux encore t'en fournir à la pelle... ;-)

Anonyme a dit…

Chiche :D

Anonyme a dit…

"Il faut dire effectivement qu'on a un sérieux problème de connexion fac / monde du travail en France..." : parce qu'historiquement le "monde du travail" est apparu bien après l'université. Quand tu y réfléchis bien il n'y a strictement aucune raison pour que l'université conduise au monde du travail. C'est dans des périodes de crise économique comme les nôtres (chômage de masse croissant) qu'on se pose ce genre de questions.

Anonyme a dit…

@DC : personnellement, j'aurais plutôt prétendu l'inverse ... Après tout, il y a eu des apprentissages et corporatismes bien avant l'établissement de la première université du côté de l'Italie (me semble-t-il). Y compris pour la médecine, une des quatre facultés originelles.
Egalement, le "strictement aucune raison de conduire au monde du travail" ne serait pas faux si les Universités ne le prétendaient pas elles-mêmes.

Serein a dit…

@Pierrot et DC : les mondes du travail et du savoir purs ont toujours coexisté dans une méfiance réciproque (on peut même voir cet antagonisme dans la trifonctionnalité indo-européenne chère à Georges Dumézil et que Georges Duby a transposée au Moyen-Âge, avec la distinction entre le clerc - celui qui sait - et celui qui produit - le futur Tiers-État). Je ne sais pas s'il faut jouer à la poule et à l'œuf pour savoir lequel est apparu en premier.

En revanche, je crois que la responsabilité de l'incompréhension est vraiment partagée :
- méfiance face au monde "productif" chez les universitaires (on peut penser par exemple à la résistance farouche des universités face à toute réforme visant à professionnaliser les cursus d'études ou à collaborer avec des entreprises, au nom de la pureté du savoir et de la recherche)

- et dédain mêlé d'incompréhension de la part du monde de l'entreprise, qui voit les étudiants sortis de fac à la fois comme des intellectuels incapables de faire quoi que ce soit de pratique et un peu comme des "glandeurs".

Alors que franchement, un étudiant capable de mener un travail de DEA ou de doctorat, seul ou quasiment (je parle des études littéraires), pendant des années, en construisant sa problématique, adaptant sa méthodologie etc, est largement capable de s'adapter à un autre emploi nécessitant les mêmes capacités de réflexion et d'autonomie.

La preuve : dans les pays anglo-saxons, c'est davantage le niveau d'études que le thème des études qui compte pour un recrutement. Je ne crois pas que les français aient le cerveau fait différemment des autres... c'est donc qu'il y a un souci "chez nous".

Anonyme a dit…

@Pierrot :

le "strictement aucune raison de conduire au monde du travail" ne serait pas faux si les Universités ne le prétendaient pas elles-mêmes.

Mais parce qu'elles ont le cul entre deux chaises ! Cette volonté de "professionnaliser" les cursus (pour répondre en partie à Serein) est ridicule quand on parle d'études littéraires (pour prendre un exemple). Ce n'est pas au nom de la "la pureté du savoir et de la recherche" (argument de type "homme de paille" il me semble) qu'elles rechignent, mais tout simplement parce que le monde du travail n'entretient strictement aucun rapport avec la recherche dans ces domaines. Gilles Deleuze dans son "abécédaire" dit des choses très éclairantes là-dessus.

Quant aux entreprises, leur problématique est d'obtenir de bons petits soldats qu'elles n'aient pas à former d'où ces volontés de "partenariat" qui ne sont que des externalisations de coûts. Quand on connaît la durée de vie des spécialités (et donc des salariés), on comprend qu'elles ne veuillent pas assumer la charge (financière notamment) que représente cette adaptation perpétuelle au "monde du travail". Que l'Université devienne incubateur de salariés, cela fait froid dans le dos...

Serein a dit…

@DC : oulà... je ne suis pas du tout d'accord avec toi.

Cette volonté de "professionnaliser" les cursus est ridicule quand on parle d'études littéraires : non, elle n'est pas ridicule. Elle est au contraire absolument nécessaire et permettrait sans doute d'arrêter d'envoyer au casse-pipe les étudiants en fin de cursus comme c'est le cas aujourd'hui. Je ne parle pas de la recherche, mais des étudiants arrivés à bac + 3, +4, +5 (ça concerne donc des milliers de personnes). À l'heure actuelle, la seule chose à laquelle on est formé à la fac à ces niveaux-là, c'est à passer des concours. Et uniquement des concours d'enseignement.
Or, le taux de réussite à ces concours est très faibles (entre 5 et 10% pour le CAPES et l'agrègation d'histoire) et, même en augmentant largement le nombre de places, tout le monde n'y trouvera pas sa place. Et puis tout le monde n'a pas envie d'enseigner. Personnellement j'adore l'histoire, je me sens très bien en "historienne", mais l'enseignement m'a presque toujours barbé.

Que se passe-t-il alors ? L'étudiant, qui n'a jamais rien fait d'autre que son cursus intellectuel, se retrouve totalement démuni sur le marché du travail. Et réduit à des emplois sans aucun rapport avec son niveau de qualifications (caissière de supermarché, baby-sitter, femme de ménage, ouvrier à la chaîne. Je ne fantasme pas, c'est la réalité et je l'ai vécue).
Un minimum de professionnalisation au cours du cursus permettrait de donner des doubles compétences et donc des possibilités nettement plus vastes. Des exemples ?
- le marché de l'emploi dans le domaine des archives, privées ou publiques, papier ou numériques, est en pleine forme. Les historiens y auraient une place toute naturelle de par leur formation. Or, à moins de faire un double cursus dès le début de tes études ou à la suite de ta première formation (et là il faut suivre financièrement), tu n'as aucune formation technique réelle et applicable à la gestion d'archives et à leur utilisation. Résultats : on emploie dans les services d'archives des techniciens qui savent certes ranger des archives mais pas les utiliser, et les historiens savent les utiliser mais pas les ranger. C'est bête en couplant les formations on aurait la double compétence...

- Autre exemple ? Le milieu du tourisme : le tourisme est très souvent culturel et historique, et celui-ci se développe énormément. Or nulle part en fac d'histoire on ne va te donner la moindre formation en langues, marketing, commerce, gestion de projets etc. Dans une des facs où j'ai suivi mes études, la licence professionnelle histoire / tourisme patrimoine a été rejetée avec dédain.
Dommage : on a dans le tourisme des gens qui savent faire du commerce, parler 3 langues, trouver et fidéliser une clientèle, mais qui sont des buses en histoire et racontent des âneries (et je suis gentille).

Donc à moins d'avoir papa et maman qui payent 10 ans d'études à leur enfant, il est extrêmement difficile de réunir une double compétence qui valorise à la fois ta formation intellectuelle et des métiers dans le privé. Alors que l'emploi du temps d'un étudiant en Licence d'histoire le permettrait largement (je parle du cas où la formation pro est intégrée au cursus universitaire, parce que s'il faut faire un BTS à côté c'est impossible).

Quant aux salariés du privé qui devraient être des petits soldats dont la formation serait externalisée dans les facs... ouille ouille.
D'une part la formation intra-entreprise existe et fonctionne bien, d'autre part il me semble un minimum logique que l'entreprise n'ait pas à reprendre de A à Z la formation de ses nouveaux employés. Qu'elle les intègre dans les spécificités de l'entreprise, OK. Mais qu'elle fasse ce que l'université refuse de faire, non.

Quant à la recherche, ses relations avec l'industrie sont tout autre chose, et là je suis d'accord pour dire qu'il est plus délicat de coupler les deux. Sauf pour ce qui est des compétences (et c'est ce que j'avais essayé de montrer dans ce billet). La recherche fondamentale et indépendante est absolument nécessaire, mais diaboliser l'industrie (ou les services, bref le privé) me semble (je vais être franche) non seulement d'un autre âge mais totalement suicidaire.

Pour tout dire, ton discours est celui que j'ai entendu pendant des années dans le milieu enseignant-étudiant, il m'a conduit comme des milliers de mes collègues étudiants au chômage, à de grosses difficultés, et à devoir me battre en permanence pour m'en sortir. Je refuse de dire que c'est la faute de l'Etat qui ne met pas assez de sous je ne sais où, ou des entreprises, ou du capitalisme, ou de je ne sais quoi. Ils ont des responsabilités, mais ne sont pas les seuls à mettre en cause.

Pour moi, c'est d'abord et avant tout la faute d'une université française qui refuse de regarder la réalité en face, de se réformer et de penser à l'avenir de ses étudiants. Ailleurs dans le monde, on n'a pas ces blocages, et je ne crois pas que la recherche s'en porte plus mal. Ni que les étudiants soient aussi mal-traités.

Anonyme a dit…

Ton analyse se tient (et j'approuve sans réserve l'idée des doubles compétences) mais à mes yeux la question la plus importante est : quelle société les étudiants doivent-ils affronter en sortant de leur cursus ?

On ne se pose la question de la "professionnalisation" des cursus que parce que le monde du travail va mal.

Alors quand tu écris Pour moi, c'est d'abord et avant tout la faute d'une université française qui refuse de regarder la réalité en face, de se réformer et de penser à l'avenir de ses étudiants., d'accord, mais songe d'abord que c'est la société qui ne sait pas quoi faire de tous ses étudiants. Tu as raison de souligner que le diplômé est réduit à des emplois sans aucun rapport avec son niveau de qualifications mais c'est parce que les diplômes eux-mêmes ont été parfaitement dévalués (Pour Jean-Paul Brighelli, un Bac + 5 d'ajourd'hui c'est un bachelier des années 60).

Unknown a dit…

Ah cool enfin un discours positif sur les savoirs transverses et les possibilités d'un docteur dans le monde de l'entreprise. Je suis d'accord à 100% avec votre discours.
Est ce qu'il serait possible de communiquer par mail ? J'ai quelques contacts en informatique dans ces grands comptes à Toulouse qui pourraient peut être vous servir.

Serein a dit…

@Duncan : je suis toute disposée à communiquer par mail avec vous. Vous pouvez me joindre sur serein.wpCHEZgmail.com. En revanche je n'ai pas accès à votre adresse mail ;-)